Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Futilités
15 mars 2007

Alcooliques anonymes?

Je garde des séquelles de mon histoire précédente.
Pas forcément grave, mais je suis marquée.
Après un an, me direz-vous, quoi de plus logique.

L'un d'entre elles concerne ma relation à l'alcool.
J'ai un gros problème avec l'alcool ou les drogues en général, lorsque cela touche l'homme que j'aime. Bon, les drogues c'est tout court, surtout pour les personnes que j'aime. Mais l'alcool ça va, je gère, ça me dérange pas voire au contraire, suivant les soirées.
Sauf si cela concerne l'homme que j'aime.

Pourquoi cela, me direz-vous?
Ce n'est pas vraiment une considération par rapport à sa santé, je m'inquiète pour celle des autres aussi.
C'est plus personnel.

escalator_metro_noir_et_blanc En fait, je ne supporte pas le côté "extraverti" que l'alcool donne aux gens, dans ce cas précis.
Avec des amis c'est drôle, ça peut être festif, ça part dans le grand n'importe quoi, parfois de grandes déclarations, d'amour ou de tristesse, des révélations... Oui, mais même si parfois ça va plus loin que ce qu'ils feraient/diraient en temps normal, c'est "normal", ça leur ressemble. Et à la fin de la soirée, chacun repart de son côté.

Avec l'amoureux par contre, ce n'est pas pareil.
A cause du côté affectueux que cela peut provoquer. Le désir, l'amour débordant, les déclarations... Qui arrivent sous l'effet de l'alcool, et pas forcément, ou moins, ou différemment, sans.
Ce qui fait mal. Après. Sur le moment, c'est agréable. Mais le retour à la réalité, ça tord le coeur. (Et encore plus s'il ne s'en rappelle pas.)

Et moi, ça me rend désagréable. Limite invivable, même.
Je tire la tête, je suis agressive. Quand je me retrouve seule, j'en pleure.

Je connaissais pas ça, et je pensais pas qu'un jour je pourrais réagir comme ça.
J'ai découvert ça il y a bientôt 1 an, lors de la première soirée passée avec Ex-Chéri et ses amis. Je n'avais pas compris alors où était le problème, je l'avais situé ailleurs. Depuis, je me suis rendue compte que c'était bien ça.

Et peu à peu, ça a miné la relation.
En tout cas, ça m'a miné moi. Je me faisais à chaque fois un peu plus de mal, au point de ne plus supporter lorsqu'il buvait ne serait-ce qu'un verre.
Je me forçais à prendre sur moi, parce qu'il ne comprenait pas ce que je voulais lui dire à propos du mal que ça me faisait. Parce qu'il me disait que ce qu'il exprimait était en lui, mais qu'il avait juste du mal à le faire ressortir en temps normal. Moi j'avais l'impression que c'était juste dû à son état. Que ça aurait pu être une autre en face de lui, il aurait réagit de la même façon.
Et puis parce que buvant un peu moi aussi (oh, peu, surtout depuis que j'étais avec lui, par esprit de contradiction, et parce que l'alcool me dégoutait vraiment à ce moment là, en le voyant lui... Si j'avais bu, ça aurait été pour oublier, et ça c'était hors de question!) je ne pouvais pas lui dire "L'alcool c'est mal".

Je crois que j'en garde encore des séquelles, alors qu'il n'y a plus de raison.
Du genre, un comportement de maman, à surveiller la consommation de l'autre.
La femme inbuvable quoi, alors qu'auparavant je n'avais vraiment aucun souci avec ça.
Je pense même que je serai capable de repousser mon partenaire, d'être froide et distante s'il a un peu bu, alors que ça ne me serait jamais arrivé avant. Juste à cause de ça.

Publicité
Publicité
Commentaires
Futilités
Publicité
Futilités
Archives
Publicité